Vous terminez deuxième... Déçu ?
"Je suis content de cette deuxième place, c'est bien pour l'équipe. Nacer était le plus fort aujourd'hui, c'est une belle victoire collective. Mais personnellement, comme tout sprinteur je ne cache pas la déception de terminer deuxième. Nacer l'aurait été aussi un peu à ma place. Quand on est sprinteur, on veut lever les bras.
C'est extraordinaire, ça fait longtemps que la FDJ attendait ça. Pour tout le travail accompli par l'équipe aujourd'hui, c'est une belle reconnaissance.
Personnellement je n'ai pas été à la hauteur de ce que j'espérais. Mais il y a certainement beaucoup de coureurs qui auraient aimé terminer deuxième... Alors, je suis satisfait... mais la frustration est quand même un peu là."
Le fait que Mickaël Delage n'ait pas été présent vous a-t-il désavantagé ?
"C'était déjà une grosse déception qu'il ne soit pas au départ. Psychologiquement, j'étais un petit peu atteint mais j'ai vite essayé de me reconcentrer sur la course pour faire un beau résultat. Mais après, j'ai peut-être lancé le sprint un peu tôt, mais si j'avais eu la force je serais allé au bout. Il m'a manqué un petit truc. Je n'avais pas la force pour tenir et c'est ça qui a fait la différence aujourd'hui."
Deux sprinteurs au sein de la même équipe, ça ne doit pas être toujours évident ?
"Quand on est sprinteur, on veut forcément lever les bras. Entre Nacer et moi, il n'y a pas de problème. On a des rapports humains avant tout. Cette semaine, on se retrouve sur les mêmes courses et il gagne deux fois devant moi, c'est comme ça."
Propos recueillis par Marie Tiburce à Saint-Amand-les-Eaux
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