Début mai, avec sa garde rapprochée au sein de la formation Bahrain-Merida, il s’est livré à des exercices spécifiques en vue du contre-la-montre par équipes, qui pourraient bien lui être utiles entre Pont-de-Vaux et Louhans le 6 juin. C’est pourtant bien en montagne qu’il est attendu, éventuellement pour un premier duel avec Romain Bardet. Avant de repartir des Grandes Canaries au terme de quinze jours d’un stage en haute altitude sur le volcan Teide, il a répondu brièvement à quelques questions.
Vincenzo Nibali, qu’avez-vous fait pendant le mois de mai ?
J’ai passé les deux dernières semaines au volcan Teide pour jeter les bases de mon entraînement en montagne pour le Tour de France. Je rentre en Italie avant de retrouver, avec plaisir, le Dauphiné.
Pourquoi avoir choisi de revenir au Dauphiné après deux ans d’absence parce que le Giro (vainqueur en 2016, 2e en 2017) vous occupait ?
Je suis convaincu que le Dauphiné est la course la mieux adaptée pour se rapprocher graduellement du Tour de France, que j’ai fixé comme objectif prioritaire cette année. Je me souviens surtout que c’est à chaque fois une course dure avec beaucoup de montagne et de très bons coureurs.
Venez-vous pour gagner cette fois ?
Je viens pour bien faire, mais gagner sera très difficile. J’aimerais obtenir un bon résultat dans quelques étapes mais mon premier objectif est de travailler en vue du Tour.
Quelle importance attachez-vous à la reconnaissance de l’étape de La Rosière, en prévision du Tour justement ?
C’est très important. Dans le cyclisme actuel, on ne laisse rien au hasard quand on prépare un rendez-vous aussi prestigieux que le Tour de France. En avril, j’ai reconnu l’étape de Roubaix. Voir et savoir procure un avantage certain.
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