Critérium du Dauphiné : Jérôme Coppel sur son terrain de prédilection
Publié le 01/06/2011
Considéré comme le chef de file des valeurs montantes du cyclisme français, Jérôme Coppel sera lun des hommes à suivre dans le Critérium du Dauphiné. A 24 ans, le leader de la formation Saur-Sojasun veut confirmer sa progression par un résultat probant la semaine prochaine tout en restant concentré sur le Tour de France quil disputera pour la deuxième fois.
En 2010, ce coureur originaire de la Haute-Savoie avait obtenu une très belle cinquième place dans le Critérium du Dauphiné en tenant tête aux meilleurs, notamment dans la sixième étape Crolles-L’Alpe d’Huez. Il avait pris la quatrième place au sommet de la station de l’Oisans après le franchissement du col du Glandon.
« Pour moi, dit-il, le Critérium du Dauphiné a été la confirmation que je peux jouer avec les costauds. Depuis cette étape de haute montagne, je sais où me situer, je me suis étalonné et cela m’a permis de définir mon plan de carrière. Je suis ambitieux parce que je sais de quoi je suis capable.» Tout naturellement Jérôme Coppel axe sa saison 2011 sur le Tour de France qu’il abordera pour la première fois avec un statut de leader de son équipe Saur-Sojasun mais évidemment le Critérium du Dauphiné, pour des raisons sportives et sentimentales tient une place particulière dans son programme.
« En début de saison, j’avais pour objectif de bien figurer dans les courses par étapes espagnoles puisque je ne faisais pas Paris-Nice. Je n’ai pas gagné une étape mais je me suis consolé avec de bonnes places (2e du Tour de Murcie, 4e de la Ruta del Sol, 5e du Tour de Castille et Leon). Toute mon équipe veut bien figurer dans les grandes courses où nous sommes invités mais je ne me présente pas au départ du Critérium du Dauphiné dans la même condition que l’an dernier. En 2010, j’y étais à 100% de ma forme. Comme je suis jeune je sais ne pas pouvoir conserver mon pic de forme pendant deux mois et je dois l’atteindre en juillet. » Jérôme Coppel a toutefois bien étudié le parcours de l’épreuve. Il le juge difficile, davantage qu’en 2010, mais tenant compte de ses capacités physiques, il a décidé d’une méthode cohérente pour faire du mieux possible. « Le contre la montre de Grenoble, dit-il, sera le bon indicateur de mes moyens. Si je suis bien classé au général à son issue, je vais jouer une bonne place finale. Sinon je vais plutôt rechercher une victoire d’étape. Les deux, ce ne sera pas possible parce que je ne pense pas bénéficier d’un bon de sortie si je suis près des meilleurs. Je suis un peu dans l’inconnue parce que depuis un mois j’ai disputé seulement le Grand Prix de Plumelec mais un bon résultat la semaine prochaine sera bon pour moi et pour mon équipe. »
Cette saison, Jérôme Coppel n’a toujours pas levé les bras et il sait bien qu’il serait préférable de le faire avant le départ du Tour de France. Ce serait mieux encore s’il y parvenait dans le Critérium du Dauphiné.