Sur la route du mois de juillet, le leader de l’équipe BMC a coché le Critérium du Dauphiné pour se livrer à un dernier test et, peut-être, remporter une course manquant à son palmarès et qu’il a terminé à la deuxième place à trois reprises en 2007, 2008 et 2009.
Le doublé Giro-Tour s’était avéré indigeste en 2010, Cadel Evans a opté cette année pour un programme très allégé et un nombre d’apparitions en course limité. Il signe néanmoins l’une de ses meilleures saisons et si, bien entendu, auprès de ses adversaires il refuse de considérer le Critérium du Dauphiné comme un objectif, il est le favori d’une épreuve taillée pour lui.
"Depuis le Tour de Romandie, disait-il en début de semaine, j'ai alterné le repos et mon entraînement normal en vue du Tour de France, qui reste mon grand objectif. J'ai séjourné un peu en altitude et reconnu quelques étapes importantes du Tour. Je complèterai mes reconnaissances après le Critérium du Dauphiné. Ce sera une course intéressante pour évaluer mon niveau et celui des autres coureurs qui n'ont pas disputé le Giro. J'y vais sans grandes attentes. Je le prends comme un test, pas comme un objectif. »
Néanmoins, connaissant cette épreuve comme personne, il sait où produire son effort, infliger à son organisme les souffrances nécessaires et puisque son endurance et sa capacité de souffrance comptent parmi ses principaux arguments, Cadel Evans a déjà évalué les étapes importantes : le prologue de Saint-Jean de Maurienne dimanche (il avait gagné celui de Nancy en 2009), le contre la montre de Grenoble mercredi et les deux étapes du week-end en haute montagne.
« Bien sûr, poursuit-il, selon comment se passe la course, il est possible que je me prenne au jeu, ça m'est déjà arrivé par le passé. J'aime cette épreuve et les montagnes où elle se déroule. Mais je n'ai pas étudié son parcours en détail. Tout ce que j'en sais, c'est qu'il y a plusieurs arrivées en côte, ce qui devrait me plaire, et surtout, mon test le plus important sera le contre-la-montre de Grenoble car il se dispute sur le même parcours que celui du Tour de France, ça, je le sais! Pour le reste, je veux improviser, sans pression."
Pour gagner Tirreno-Adriatico et le Tour de Romandie cette année, l’ancien champion du monde ne s’y était pas pris autrement. Il avait laissé les responsabilités de la course à d’autres, avait ménagé ses équipiers au maximum avant de porter l’estocade. En deux temps en Italie en s’emparant du maillot de leader le cinquième jour et en gagnant l’étape du lendemain, à la veille de l’arrivée finale. En se montrant costaud dans le contre la montre individuel en Suisse, également la veille de l’arrivée finale.
A 34 ans, Cadel Evans n’a pas encore réussi à s’imposer dans un Grand Tour mais il détient la clé du succès dans les courses d’une semaine. Le Critérium du Dauphiné lui tend les bras…
Source : Communiqué de presse du Critérium du Dauphiné
Pour plus d’informations, www.letour.fr
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