Comment avez-vous vécu votre cyclo-cross ce samedi ?
Je n’étais pas vraiment dedans, je n’avais pas vraiment de sensations. J’ai eu du mal à me mettre dans la course. Dans la tête, je n’avais pas spécialement envie non plus. Après je ne suis pas trop mal parti. J’étais dans la roue d’Antoine (Jan) qui accompagnaient les meilleurs. Mais je n’avais rien pour les tenir, pas plus de motivation que ça. Ça s’est débloqué au fil des tours. Je me suis dit que la troisième place n’était pas si loin que ça mais c’était encore trop juste. Il m’aura manqué un ou deux tours.
Au final, c’est donc satisfaisant ?
Oui, je me sens quand même bien sur la fin. Ça revient bien. Il reste encore à travailler les départs et à récupérer. Je roule à la pile le soir. Avec le changement d’heure, il a fallu s’adapter au rythme et à la récupération. On verra par la suite pour les prochaines échéances.
Que vous pensez de vos adversaires du jour Miguel Fillaut et Ivan Gicquiau ?
Ivan est un ton au-dessus, il est très régulier comme coureur. Je pense qu’il sera là toute la saison. Même quand il est moins bien, on ne le voit pas forcément car il garde toujours son niveau. Miguel Fillaut, je pense qu’il va continuer à monter. Il doit avoir Quelneuc dans l’esprit. Lors de la première manche de la Coupe de France (ndlr : à Albi), les Bretons ont tous bien marché. Je pense que ça va vraiment être disputé dans les prochaines semaines.
Vous voyez votre place parmi eux ?
J’espère. Je ne finis pas loin d’eux. A Quistinic, je finis avec Ivan. Il y aura Adrien Duault dont je me méfie aussi puis l’arrivée de Clément Bommé au VCP Loudéac. Ça va faire du beau monde devant à se tirer la bourre. La Bretagne va être un peu comme la Belgique : il va y avoir cinq à six coureurs à se bagarrer, ça va être bien.
Comment aborderez-vous le cyclo-cross de Quelneuc ?
Il faudra y faire une course parfaite pour prendre le meilleur classement possible là-bas.
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