Circuit du Mené : réactions de Nauleau et Renault

Bryan Nauleau revient sur sa journée et Maxime Renault savoure sa victoire d'étape.

Bryan Nauleau (vainqueur du Circuit du Mené 2010) : "Le fait que Fabien Schmidt ait lâché dans le dernier grimpeur nous a bien aidés. Il avait le maillot de leader virtuel et du coup ça nous a évité de devoir rouler derrière lui. Après, en voyant que nous n'étions plus en danger, je devais m'atteler à ne pas me faire piéger dans une cassure dans les derniers kilomètres. En plus que je n'avais plus qu'un équipier dans le peloton (ndlr : Angélo Tulik)

Nous avons choisi de placer des coureurs à nous dans les échappées car nous n'étions que six. Sur des terrains aussi difficiles que ceux-là, nous aurions été vite asphyxiés en chassant.

C'est sûr qu'au regard du palmarès, je pense au professionnalisme. C'est une course qui m'avait plu en Espoirs 1. Mais il faut que je fasse encore mes preuves en 2010. Je suis dans une équipe costaude avec notamment Tony Hurel et Jérôme Couzin donc il y aura de la concurrence à ce niveau-là. Le collectif est homogène chez Vendée U donc chaque individualité peut saisir sa chance. C'est à la fin de la saison que l'on saura qui passera pro ou pas. D'ici là, il faudra que je garde un bon état d'esprit car ça compte beaucoup aussi."

Maxime Renault (vainqueur de l'étape en ligne) : « Cette victoire me fait vraiment plaisir. J'attendais un succès depuis le début de l'année et il arrive enfin, sur le Mené en plus. J'avais seulement fait plusieurs places jusqu'ici dans les dix premiers sur des courses Elites. Il y avait une bonne entente dans le groupe de quatre. Personnellement, j'étais un peu « sec » sur la fin. Je sentais les crampes arriver donc j'ai sauté quelques relais. J'ai attendu le sprint car je me sais rapide et j'ai bien fait. Je n'étais pas sûr que l'on arrive à quatre quand j'ai vu que l'on avait quinze secondes d'avance dans le dernier tour.

C'était très difficile de prendre la bonne échappée aujourd'hui. Il y avait un fort vent et plusieurs bordures se sont produites. Je ne pensais pas trop au général (ndlr : Maxime était à 34'' de Nauleau après le contre-la-montre). J'ai vu que le Vendée U ne roulait pas. Je savais qu'on ne le lâcherait pas comme ça. »