- Une équipe Continentale Pro, Bbox Bouygues Télcom, se trouve dans la sélection 2010. Est-ce une satisfaction pour vous ?
"Oui d'autant plus que nous avons reçu la composition de l'équipe juste avant le début de la présentation. Nicolas Vogondy et Franck Bouyer notamment y figurent. Ils viendront avec une équipe sérieuse, costaude. Ils ne seront pas là pour amuser la galerie."
- En revanche, comment expliquez-vous l'absence des deux autres Continentales Pro françaises Cofidis et Saur-Sojasun ?
"Cofidis a des obligations en vue de sa remontée en ProTour l'année prochaine. Concernant Saur, une équipe pourtant bretonne, les dirigeants ont décliné notre invitation. Ils préfèrent courir ailleurs. C'est leur choix."
- On remarque cette année la présence d'équipes habituées au Tour de Bretagne comme Joker Bianchi, Beveren 2000 ou encore le SCO Dijon. La fidélité est-elle une garantie de sélection ?
"Oui. Nous les prenons tous les ans car tous les ans, ces formations alignent des équipes sérieuses. Joker Bianchi est venu par exemple une année (ndlr: 2007) avec Boasson Hagen, vainqueurs de deux étapes. Donc, oui, ce sont des gages de qualité mais aussi de respect pour nous. Je cite souvent le SCO Dijon en exemple. Les responsables de ce club ont toujours respecté l'équipe d'organisation par rapport aux coureurs retenus mais aussi en terme de délai et de communication. Et tout cela entre en ligne de compte au moment de notre sélection."
- D'autres formations sont visibles sur des épreuves de Coupe de France professionnelle et en Bretagne notamment. On peut citer Sprocket, Itera Katyusha ou Atlas. Etes-vous attentifs aux performances de ces équipes sur les épreuves de Coupe de France ?
"Oui, bien sûr. Et puis j'ai à mes côtés une personne qui m'aide beaucoup dans le choix des équipes. C'est un grand connaisseur. Il connaît toutes les équipes en Europe et dans le monde. Il sait où aller espionner, se renseigner. Et, en général, on se trompe rarement sur le plateau." ndlr : il s'agit de notre confrère JF Quénet.
- Du côté du parcours, on remarque que la première étape comporte une côte à monter dix fois. Il faudra donc être en forme dès le premier jour...
"Ca sera animé, nerveux. Néanmoins, le kilomètrage, 142 kilomètres, ne devrait pas poser problème. Ce sont des professionnels pour la plupart. Le lendemain matin, 10,2 kilomètres, là non plus ça ne sera pas très long. Mais, au fil des jours, ces étapes vont peser dans les jambes, et surtout pour la cinquième vers Le Huelgoat. La fin de l'étape après Rostrenen sera très difficile."
- Pourquoi un contre-la-montre dès le deuxième jour plutôt qu'un prologue en ouverture ?
"Il faut sortir un peu des sentiers battus! On avait l'habitude du prologue. Eh bien cette année, j'ai dit non. Je voulais une étape en ligne puis un contre-la-montre. Ca redistribuera peut-être les cartes pour le deuxième jour et ça peut être intéressant pour la course."
- Comment se déroulera cette seconde journée à Jersey, avec le transfert vers le continent ?
"Nous avons des obligations le lundi. Du coup, le premier départ du chrono se fera à 9h15. Le dernier en finira à 11h58 précises. Tout le monde déjeunera dans la foulée. Zone d'embarquement à 14h, départ 15h et arrivée à Saint-Malo à 18h30. Tout est calibré ainsi. Le timing devra être respecté, nous n'aurons pas le choix."
- Chaque jour réservera son lot de surprises. Mais, selon vous, l'étape du Huelgoat sera-t-elle un peu plus difficile que les autres ?
"Oui. Mais je me souviens d'une étape arrivant à Landerneau en 2002. Elle était annoncée très dure mais rien ne s'était passé. Comme quoi. Un certain Alberto Contador avait tenté sa chance seul mais l'étape était arrivée au sprint. Ce sont les coureurs qui décideront. Et la météo aura son mot à dire aussi."
- Pouvez-vous nous donner quelques indices sur l'édition 2011 ?
"Non mais je vous promets que le tracé sera dévoilé le 28 avril durant l'édition 2010."
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