Parmi ces coureurs tout de même un peu « fous » et les habitués des chemins finistériens, on déniche parfois de petits nouveaux, venus découvrir la course chère à Jean-Paul Mellouet. Parmi eux, le Landivisien Maxime Cam, recrue de l’équipe de Jérôme Pineau. Avec ses camarades du Vital Concept - B&B Hôtels, c'était sa première participation. Alors évidemment, c’est toujours avec quelques appréhensions que l’on débarque pour la première fois sur ces courses devenues mythiques au fil des ans. Et Maxime n'a pas échappé au petit stress du débutant !
Arrivé de la région Quimpéroise où il avait fini vingtième du tour du Finistère, celui qui avait triomphé par le passé sur la Sportbreizh ne nous cachait pas sa joie de participer au Tro Bro Leon. Cette première participation, elle est un peu spéciale : embarqué dans le folklore, on est parfois un peu anxieux. Mais Maxime avait eu l’opportunité de reconnaitre le parcours et la pression s'était évidemment relâchée. Un peu...
Malgré cela, peu avant le départ, il expliquait redouter les crevaisons sur les routes dantesques du nord Finistère. Et quelques passages du parcours semblaient inquiéter Maxime comme « le final compliqué » ou encore « le passage de la ferme ». Ce qui lui faisait donc dire : « Si je tiens jusqu’à la boucle de 30 bornes autour de Lannilis, je pourrai être satisfait de ma course. »
Malheureusement, il en fut autrement : « Ça a été compliqué, les jambes n’étaient pas trop là au début de course puis à l’entrée du huitième secteur, pris dans une chute j’ai été fortement ralenti et je n’ai jamais réussi à remonter dans le peloton… Ma course s’est arrêtée là. » Après la victoire de l’italien Andrea Vendrame, nous avons retrouvé devant le bus de son équipe un Maxime déçu de sa course. Conscient de la difficulté à se replacer avant chaque secteur, il n'a pas chômé pour sa première participation : « J’ai été au bout de moi-même samedi et n’ai pas eu le temps de récupérer, je suis déçu mais pas abattu ». La preuve, il s'est de nouveau lancé à l'attaque sur les premières routes du Tour de Bretagne.
En bien ou en mal, le Paris Roubaix breton n’a semble-t-il pas fini de faire parler de lui. Et de faire rêver les jeunes Bretons !
Fanny Abiven
(Texte et photo)
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