BSE sur le Tour : c'est parti

Comme c'est le cas pour les vingt-deux équipes sélectionnées, c'était ce jeudi jour de conférence de presse pour l'équipe Bretagne Séché Environnement. Après les Trek de Fabian Cancellara et des frères Schleck et avant la BMC de Tijai Van Garderen, le grand chapiteau du Tour à Leeds a accueilli les Bretons et leur "gwenn ha du". Le résumé, il est simple : heureux d'y être !

 

Emmanuel Hubert, manager général, a tout d'abord tenu à rappeler sa stratégie pour effectuer la sélection de ses coureurs : « Certains avaient besoin d’être rassurés, ils ont été retenus dès le printemps. D’autres, au contraire, avaient besoin d’être maintenus sous pression. Ils l’ont été plus tard… » Bien évidemment, l'ancien coureur pro a également évoqué le forfait d’Eduardo Sepulveda : il n'y avait aucune hésitation, il fallait que l'Argentin s'abstienne : « Nous ne pouvions pas prendre le risque d’emmener Edu dans le Tour. L’état de son genou, sa santé étaient en jeu. J’ai aussi réfléchi à plus long terme : vue sa blessure, la suite de sa carrière aurait pu être compromise. »

En ce qui concerne la stratégie de Bretagne-Séché Environnement pour les trois semaines de la grande boucle, Manu Hubert entend donner la priorité à l'offensive : « J’ai une équipe d’attaquants. Donc nous allons aller de l’avant. Mais pas pour des échappées « télé », toujours à bon escient. Notre objectif n’est pas de nous montrer mais de mettre la balle au fond! »

Trois coureurs étaient présents à cette conférence de presse. Tout d'abord, Florian Vachon l'importance de ce premier Tour : « J’ai parfois été contacté par des formations World Tour que j’intéressais. Mais j’ai toujours voulu poursuivre l’aventure ici et vivre un jour un premier Tour avec cette équipe. » Pour Brice Feillu, ancien vainqueur d'étape sur le Tour, pas question de faire ce Tour dans l'anonymat : « Avoir l’opportunité, un jour en montagne, d’aller au bout. Il n’y a que comme cela que je serai satisfait de mon Tour. »

Quant au novice Armindo Fonseca, il a naturellement a exprimé son bonheur d'être enfin au départ : « C’était un rêve, nous y sommes! » Une chose est claire : les Bretons de BSE mesurent la chance qu'ils ont... Une chance, un honneur mais aussi et surtout une énorme responsabilité : il faudra être à la hauteur mais gageons que Manu Hubert saura trouver les mots pour mener ses troupes vers Paris ! Terminer à neuf constituerait déjà un bel exploit.