Notre photo : les bizuths Guillou et Bideau avant le départ.
Benoît Jarrier (échappé les 98 premiers kilomètres du Tour 2014): "Je n'avais rien prémédité. Je me suis retrouvé devant au départ réel et Tony Gallopin m'a dit: si tu veux y aller, je fais barrage! J'attaque, je roule un bon bout et quand je me retourne, je vois arriver Nicolas (Edet), mais surtout Jens Voigt. Je me suis dit: s'il nous "bourrine" toute la journée, ça va être galère... Voigt, je le regardais faire ses numéros dans le Tour quand j'étais gamin, devant la télé. Mais on a bien roulé tous les trois, je nous voyais aller assez loin. Je crois qu'on l'a énervé dans le premier grimpeur. À 500 mètres du sprint intermédiaire qui suivant, il a attaqué, on a pensé qu'il allait se relever... On a été naïfs. On s'est mis à la planche tout de suite avec Nicolas, c'était là ou jamais. Mais c'était Voigt..."
Emmanuel Hubert (manager général): "Je suis bien évidemment satisfait de notre comportement. Nous avons été les premiers à attaquer dans ce Tour, et Benoît Jarrier a pu croire au maillot à pois. Mais c'aurait pu être mieux. Benoît et Edet se sont beaucoup battus dans le premier "grimpeur", Voigt a vu qu'il serait à chaque fois devancé en haut des bosses, il les a endormis et les a bernés comme des cadets ! Ça va nous servir : c'est très bien d'être devant, mais dans le Tour, il faut savoir analyser ses adversaires... Pour nous, ce n'est que partie remise."
Romain Feillu, 54ème de l'étape mais spectateur proche de la chute de Cavendish): "Je n'ai pas tout compris. J'ai vu Gerrans se coucher, mais je n'ai pas saisi tout de suite que c'était avec Cavendish. J'étais plutôt bien placé, dans la roue d'Arnaud Démarre. À la bascule de la bosse, après la flamme rouge, j'étais à côté de Froome. Aux 400 mètres, j'ai vu que beaucoup étaient à fond, je n'étais pas si mal, et puis la chute m'a gêné. Mais à ce moment-là, je m'étais déjà rendu compte que Kittel et Sagan étaient au-dessus."
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