Pierrick Fédrigo, échappé pendant 150 kilomètres, avait bien du mal à cacher sa déception : "Je n'attends pas après un Prix de la combativité, je ne cours pas après ça et c'est dans l'idée de gagner que j'ai attaqué, pas pour un dossard rouge. Mais j'ai du mal à comprendre. Ce matin encore, au départ, les journalistes nous bassinent avec le 14 juillet et nous incite, nous coureurs français, à aller devant. C'est un jury de journalistes qui décerne le prix et ils le remettent à Van Bilsen, que j'ai attendu et qui a fait moins de bornes que moi devant." Même refrain du côté de Manu Hubert, le manager général de BSE : "En ce 14 juillet, on a un Français devant, qui part seul au bout de 7 kilomètres et qui reste en tête jusqu'à 20 kilomètres de l'arrivée. Et c'est le coureur qu'il a attendu et qu'il a lâché au pied du Soudet qui a le Prix de la Combativité. Moi-aussi j'ai du mal à comprendre."
Et Manu Hubert avait également bien du mal à comprendre l'attitude de BSE : "Bravo à eux d'être montés aux côtés des Movistar pour que l'avance de Pierrick (Fédrigo) et Van Bilsen fonde plus vite. J'ai remarqué que le col du Soudet leur avait donné raison dès le pied... Formidable. Pierrick vient de passer quatre ans chez eux, je sais que la course commande, mais bon…" Reste que le bilan de la journée de BSE n'est pas totalement mauvais car Sepulveda termine 19e à 4'16 : "C'est mon premier grand Tour, c'était mon premier contact avec la montagne dans ce cadre et j'ai compris que je n'étais pas dans une course de classe 1 (la catégorie inférieure pour l'UCI) ! Je me suis accroché dans le sillage des meilleurs jusqu'à 6 kilomètres de l'arrivée, et j'ai explosé. j'ai fini comme j'ai pu mais le temps se perd vite. Je gagne neuf places au classement général, c'est bien, mais il y a encore des gars derrière moi qui vont me passer aussi. On aura une idée plus précise de ma marge de manoeuvre dans deux jours, à la sortie des Pyrénées. Je suis tout de même satisfait. "
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