Au sein de l’équipe Bretagne-Séché Environnement, on le savait avant le départ du Tour ! A près de 29 ans, Brice Feillu n’a sans doute jamais abordé l'épreuve avec une telle condition. La paternité peut-être ? Une petite Olivia est arrivée dans sa vie fin 2013, au moment où il venait de s’engager pour Bretagne-Séché Environnement.
S’il avait lâché six minutes sur les pavés du Nord en raison d’une mauvaise cassure, on l’avait remarqué puissant, mercredi dernier, sur chacun des derniers secteurs qu’il abordait pourtant seul. Ce samedi, au pied de l’arrivée de Gérardmer, il a encore lâché une minute sur incident, retardé par la chute de Talansky.
Sur la route de Mulhouse, Brice a montré son efficacité, dernier à rentrer dans l’échappée dans le col de Wettstein, très actif lorsque le groupe s’est entendu pour rouler dans le final. Il entend profiter désormais de la montagne pour s'exprimer et donné ce qu’il n’a jamais vraiment donné, depuis sa victoire surprise à Arcalis, en 2009 pour ses débuts dans le Tour : "J’étais moins bien qu’hier et je crois que je n’étais pas seul dans ce cas. C’est pour cela qu’on a tergiversé derrière Tony Martin, beaucoup étaient à bloc. Avec Jean-Marc Bideau, on a donné un coup de main aux Europcar avant le Markstein, mais on était tous à fond… C’est parti dur, dès la Schlucht, et moi-même j’ai accompli un sprint long pour rentrer, au pied du deuxième col (Wettstein), où j’ai laissé des plumes…J’ai fait la dernière heure avec la manivelle gauche qui bougeait, je ne pouvais pas exploiter toute ma force. Je reprends place près du Top 20, est-ce que j’aurai toujours autant de liberté ?"
Ce n’était pas gagné au départ de Leeds : privé d’Eduardo Sepulveda en raison d’une blessure au genou, l’équipe BSE n'a pas perdu confiance et elle possède un vrai leader pour qui bosser dans les deux semaines à venir !
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