« Si ça s’était regardé derrière, si je n’étais pas tombé…avec des si, on peut gagner toutes les courses.
La chute (ndlr : une sortie de route spectaculaire dans le secteur empierré 22) m’a fait perdre pas mal de temps et j’ai eu du mal à me reconcentrer ensuite. Je pense avoir perdu une cinquantaine de secondes dans l’histoire. Je ne sais pas si ça aurait été suffisant pour finir seul.
Je n’avais pas beaucoup d’infos de la part de Cyrille Guimard dans l’oreillette. Les commissaires m’en donnaient peu aussi. Je savais vaguement que j’avais environ 40 secondes d’avance. Après coup, je me dis que je suis sans doute parti de trop loin. 40 bornes, ça faisait beaucoup. J’avais fait le Tro Bro chez les amateurs donc j’avais déjà repéré quelques ribins. Je n’ai jamais gagné chez les amateurs, et ça ne passe toujours pas chez les pros. Mais d’un autre côté, je progresse.
Ma saison route a repris il y a quinze jours seulement. Il y a trois semaines, j’étais aux championnats du Monde sur piste. J’ai coupé la semaine d’après. Je retiens des points positifs de cette semaine de Coupe de France (ndlr : il a participé aux quatre manches). Et l’équipe Roubaix aussi.
Dans un premier temps, je me suis retrouvé en tête avec Quéméneur, Morizot et Malacarne et, dans un ribin (le 17), j’en ai remis une couche. J’ai voulu tout faire exploser. Et c’était parti pour l’aventure.
Roubaix a fait un gros début de saison avant un passage à vide, dû notamment à l’intermède sur piste de Morgan Kneisky et moi. Et là, on repart de l’avant. C’est bête à dire mais des coureurs comme Cédric Pineau et Renaud Dion ont perdu l’habitude de gagner. Ce n’est jamais évident de passer du ProTour à
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