Selon l’article du Wall Street Journal, l’UCI aurait délaissé le cas de coureurs dont les profils sanguins justifiaient l’ouverture d’une procédure disciplinaire selon l’opinion exprimé par le groupe d’experts du passeport sanguin lors de sa dernière réunion. C’est faux. En premier lieu, les experts ont exprimé une telle opinion pour six coureurs seulement. L’UCI a déjà ouvert une procédure disciplinaire contre trois d’entre eux. S’agissant des trois coureurs restants, la situation est la suivante :
Le premier a subi un contrôle classique positif démontrant de manière directe la manipulation illicite suggérée par son passeport biologique. Ce coureur a été suspendu 2 ans à l’issue de la procédure disciplinaire standard, raison pour laquelle il n’a pas été nécessaire d’ouvrir une procédure sur la base de son passeport.
S’agissant des deux autres coureurs, la procédure est toujours en cours. Le délai entre la découverte d’un profil anormal et l’ouverture d’une procédure disciplinaire est parfois plus long qu’on ne le voudrait, mais cela est essentiellement dû au fait que le passeport biologique est un outil d’avant-garde sophistiqué, que l’UCI est la première Fédération à avoir introduit. La gestion d’un cas mis à jour par le passeport biologique est plus complexe qu’un cas découvert lors d’un contrôle classique. Par ailleurs, le respect des règles de confidentialité, auquel l’UCI est tenue conformément au Code Mondial Antidopage, n’implique aucun mystère ni aucune manœuvre visant à cacher quoi que ce soit. L’Agence Mondiale Antidopage (AMA) est informée de la gestion des deux cas mentionnés ci-dessus.
L’article du Wall Street Journal laisse entendre que l’AMA a décidé de prendre des mesures contre l’UCI, en qui elle n’aurait pas confiance s’agissant de la gestion du programme du passeport biologique. C’est totalement faux. L’AMA n’a jamais exprimé de préoccupations particulières à ce sujet et n’a pris aucune mesure contre l’UCI. L’AMA a reçu l’entière collaboration de l’UCI à chaque fois qu’elle a demandé des informations sur des cas spécifiques (ce qu’elle a le droit de faire et qui fait partie de sa mission). En fait, l’AMA est très satisfaite du travail accompli par l’UCI, pionnière du passeport biologique, pour lequel l’AMA l’a publiquement félicitée à maintes reprises.
L’UCI s’interroge sur les raisons qui ont poussé le Wall Street Journal à attaquer de manière si injuste l’UCI et sa gestion du passeport biologique, alors que l’AMA elle-même en est pleinement satisfaite, et que le passeport sanguin constitue l’outil le plus avancé en matière de lutte contre le dopage.
Source Julien Stauffer - Service de Presse Union cycliste Internationale
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