Arùmo Fonséca (Bretagne séché Environnement), aviez-vous programmé d'être le premier attaquant du Tour 2015 ?
"Je voulais me faire plaisir très vite dans ce Tour, j’en avais besoin. Je savais que la première attaque aujourd'hui allait sortir, que les sprinters et les favoris attendraient le vent et les digues pour s'exprimer. J’ai anticipé en me tenant en première ligne avant le départ réel. Quitte à se faire plaisir, pourquoi ne pas aller devant ?"
Avez-vous eu un espoir d’aller au bout ?
"Très faible et on a vite compris. Dommage, c’était une belle échappée à quatre, personne ne se planquait. Quand on a vu que le peloton ne nous laissait même pas trois minutes, on a un peu débranché. Même si c’est le Tour et qu’on se bat toujours jusqu’au bout, comme je l’ai fait avant le sprint de Rotterdam."
Pas déçu de ne pas avoir gardé cette cartouche pour un autre jour ?
"Non. Plus déçu d’être tombé en glissant autour d’un rond-point après qu’on se soit fait rejoindre, à 60 kilomètres de l’arrivée. La journée est moins belle du coup. Mais ça vaut toujours la peine d’ouvrir la route du Tour, au milieu de ce public incroyable. On ne retrouve ça nulle part."
Mentions légales | Designed by diateam | Powered by diasite