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          • La présentation d’Arkéa-Samsic a marqué la montée en puissance d’Arkéa devenu en 2019 le sponsor principal en lieu et place de Fortuneo .A cette occasion, Ronan Le Moal, le Directeur Général du Groupe Arkéa, précise les ambitions d’une entreprise, dont le profil colle parfaitement à ce projet sportif. Comme l’équipe de Warren Barguil et André Greipel sur les routes, cette société se veut être un challenger qui gagne dans le monde bancaire.
          • Arkéa Samsic : Ronan Le Moal : « Être un challenger qui gagne !»
          • Ronan le Moal, pouvez-vous nous expliquer le changement opéré dans la dénomination de l’équipe cycliste, Arkéa prenant la place de Fortuneo ? 

            « C’est un passage de relais tout en douceur qui s’inscrit dans la logique de notre stratégie de communication. Quand en 2014 nous avions investi dans l’équipe cycliste d’Emmanuel Hubert avec notre banque en ligne Fortuneo, l’idée était d’accroître la notoriété de la marque et de lui donner un peu plus de chaleur dans la mesure où la banque en ligne et internet c’est, par nature, moins chaleureux que la relation en face à face avec un conseiller. Nous l’avons fait en 2014 et 2015 en tant que partenaire puis depuis 2016 jusqu’en 2018 comme sponsor titre. Nous avons atteint notre objectif ! Fortuneo aurait pu continuer auprès de l’équipe cycliste mais nous avons préféré capitaliser sur la marque du Groupe Arkéa qui, à son tour, avait besoin de gagner en notoriété et de s’ancrer davantage dans le quotidien du public. »

            Avec le même objectif que Fortuneo en 2014 ?

            « Notre ambition est de faire connaître Arkéa au plus grand nombre, ce qu’il incarne, ce qu’il accomplit et ce qu’il réussit tant en France qu’à l’international. L’équipe cycliste colle parfaitement à notre histoire, à notre profil et à notre trajectoire de développement. Nous sommes des challengers qui gagnons. Nous sommes présents dans d’autres sports, dans la voile puisque nous disputerons le Vendée Globe avec un Imoca Arkéa-Paprec, le rugby sur le maillot de L’Union de Bordeaux-Bègles en Top 14, dans le football sur tous les terrains bretons de Ligue 1 et de Ligue 2. Nous sommes donc dans la continuité et par notre investissement dans l’équipe cycliste, nous donnons un coup de projecteur et d’accélérateur à notre projet d’entreprise. »

                    

             

            Le vélo à un pouvoir d’attraction assez fascinant pour les marques et pour l’accroissement de leur notoriété, nous en avons eu un exemple flagrant avec ag2r-La Mondiale ?

            « Tout à fait. Nous recherchons à asseoir la notoriété d’Arkéa, marque assez jeune puisqu’elle a été lancée en 2002. C’était alors une marque ‘’corporate’’ très B-to-B et qui devient progressivement une marque commerciale, plus ‘’grand public’’. A l’heure où le groupe aspire à devenir indépendant, il est essentiel de créer cette adhérence avec le public. Le sponsoring sportif donne de la visibilité par les maillots et permet de travailler sur l’image. Nous voulons véhiculer l’image d’un challenger qui gagne. Grâce à l’investissement du staff d’Emmanuel Hubert, grâce au travail des coureurs, au recrutement de champions confirmés, nous avons tout pour réussir. »

            Personne n’aura de mal à établir le parallèle entre Arkéa et l’équipe cycliste dont l’évolution est évidente. Vous êtes dans une démarche commune idéale ?

            « En 2014, on parlait de l’équipe cycliste comme du petit poucet du peloton. Aujourd’hui l’équipe se présente en vrai challenger au sens noble du thème, comme en boxe. Quand le boxeur monte sur le ring, il n’est pas là seulement pour prendre des coups mais tout faire pour gagner. Arkéa est dans la même logique. Certes, nous ne sommes pas les plus gros, nous ne disposons pas de moyens démesurés mais nous avons l’envie, notamment celle d’entreprendre, nous sommes malins ; nous avons une culture forte, une identité régionale, un esprit offensif… Toutes ces vertus nous relient très fortement à l’équipe cycliste d’Emmanuel Hubert. »

            Vous pourriez être aussi le partenaire qui permette à l’équipe de passer un échelon, d’intégrer le World Tour ?

            « Cela fait partie des possibles mais il y a un préalable à cela -Emmanuel Hubert et moi sommes en parfait accord sur ce point- il faut gagner des courses. Je connais un peu les budgets en World Tour, c’est conséquent. Clairement, on n’entre pas en World Tour pour passer à la télé mais pour gagner des courses ! 2019 est donc une année importante, il faut gagner. »

            Le recrutement d’André Greipel est un super coup pour vous ?

            « André, c’est vraiment un super recrutement. Je le connais parce que je suis un fan de vélo. Warren Barguil est un super coureur aussi mais il n’a pas encore son palmarès ni son expérience. Il va pouvoir profiter de l’expérience d’André sur le vélo mais aussi en dehors. André, c’est un leader et un homme bien. Un leader sur le vélo et un homme bien à côté. La saison dernière l’a quelque peu frustré, il arrive chez nous avec l’envie d’un junior. »

            Vous aimez le cyclisme, le pratiquant vous-même. Aurez-vous le temps d’aller assister à des courses ?

            « Je n’y vais pas assez à mon goût. Certains ont pu croire que nous avions investi dans le vélo parce que c’est ma passion, ce qui est faux. L’histoire est que nous y sommes venus par hasard en 2014. L’arrière du cuissard était libre pour un sponsor, l’équipe se trouvait alors dans une situation un peu critique. Emmanuel Hubert m’en a parlé et nous nous sommes dit que nous pouvions donner un coup de main en donnant un petit ticket. Pour revenir à votre question, je ne vais pas assez sur les courses à mon goût même si dans le dernier Tour de France j’ai pu suivre plusieurs étapes. Cette année, je vais essayer d’être plus présent. En même temps ce n’est pas là qu’on attend forcément le sponsor... J’apprécie l’ambiance des courses, j’essaie de me faire discret quand je viens, je regarde, j’observe, un peu comme un gamin qui côtoie les champions qu’il admire d’habitude à la télévision. C’est du plaisir. Toutefois, je ne le fais pas pour être dans la course mais pour que la marque Arkéa s’installe, pour que le groupe gagne en notoriété. D’ailleurs, nous essayons d’y associer le maximum de collaborateurs. Un exemple : une Team Vélo, composée de salariés, a vu le jour et a participé à l’Etape du Tour en 2017 et 2018 avec le maillot cycliste du groupe Arkéa. Si le sponsoring sportif permet d’organiser des opérations de relations publiques, il doit aussi inclure des opérations à destination de nos collaborateurs. C’est essentiel. »

          • Brest ( 29 )
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