Bram Welten
"Je suis content du résultat mais quand on est si proche, on veut simplement gagner. Cette saison, je progresse étape par étape. J’ai fait top 10, Top 5, top 3. Cette deuxième place me donne beaucoup de confiance pour la suite, je sais que je peux gagner. Aujourd’hui, Maxime Daniel a commencé à contrôler le peloton très rapidement, les gars m’ont protégé à l’avant, on a couru grouper. Le final était difficilement contrôlable, il y a eu beaucoup d’attaque, Elie et Laurent étaient vigilants, on ne voulait pas se laisser surprendre. Quand on a passé la dernière bosse, on a joué ma carte, ils m’ont remonté, Elie a fait un dernier gros effort pour me positionner et c’était à moi de jouer. Je voulais faire un bon résultat pour moi, mais aussi pour les gars qui ont fait un super boulot. Je l’ai joué à l’instinct, j’ai lancé mon sprint de loin. Juste avant le dernier virage je me suis dit, vas-y. Je savais que c’était un peu tôt mais je voulais les surprendre. Marc Sarreau a pris ma roue et il a réussi à me sauter sur la ligne, mais la prochaine fois je le passerai (rires). Pendant mon sprint je pensais à une seule chose, la victoire, mais je voyais aussi la ligne et je me disais « elle est si loin ...» Cette épreuve est importante pour l’équipe, on est proche du service course, ce qui est important pour l’équipe l’est aussi pour moi. Même si j’ai le même objectif au départ de chaque course : gagner. Pour atteindre mon pic de forme j’ai besoin de quelques courses, Paris-Nice a été un accélérateur. J’échange beaucoup avec André, je regarde ce qu’il fait et j’apprends. »
Yvon Caër - directeur sportif:
« Il manque la finition face à un sprinteur plus mature et plus costaud mais Bram a montré à tout le monde qu’il est capable de gagner des courses de ce type. Il est de plus en plus régulièrement en situation de jouer la gagne et forcément il progresse et forcément ses copains veulent sa réussite. On avait tout misé sur lui dans le final après avoir laissé le droit aux puncheurs de tenter leur chance. C’est toujours un peu pénible d’être deuxième mais à court ou moyen terme, on a avec Bram un élément d’avenir. Aujourd’hui, il lui a manqué dix mètres mais le parcours a été usant et difficile. Notre sprinteur est en apprentissage accéléré mais devient fiable. Avant ce sprint on a fait la course qu’on voulait. Maintenant on ne joue plus les opportunistes et on roule dès le début de course. Il faut prouver qu’on existe autant que les autres. La confiance viendra aussi grâce à ça. On va s’imposer, prendre notre place, personne ne va nous la donner. Maxime Daniel a roulé toute la journée, Alan Riou a protégé ses copains dans le vent un long moment avant de laisser la place à Franck Bonnamour. Il pleuvait, parfois du grésil et quand j’entendais qu’il y avait des chutes, je n’étais pas inquiet parce qu’on était devant. Dans le final, on a joué sur les deux tableaux. Les puncheurs ont eu l’ouverture et en ont profité. Elie Gesbert a attaqué puis Laurent Pichon à deux reprises et dans le dernier tour, Elie a replacé Bram pour le sprint. La Route Adélié était le premier grand rendez-vous devant le Klub et notre fan Klub et on a montré notre vrai visage. C’est bien. Je suis content de tout le monde. »
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