Alain Deloeuil : ''On n'a pas grand-chose à se reprocher.''

Cofidis a emmené le peloton très tôt sur ce Tour du Finistère. Sur la fin de course, elle a placé Stéphane Augé et Leonardo Duque dans la "bonne". La deuxième place du Colombien ne laisse pas de regrets au directeur sportif de l'équipe nordiste.

 

''On peut être satisfait de notre course. On n'a pas grand-chose à se reprocher. Leonardo Duque était l'homme à surveiller à cause de sa pointe de vitesse. On a fait en sorte de l'amener au pied de la bosse finale. Bretagne-Schuller était un peu mieux représenté que nous donc ils ont un peu mieux anticipé le sprint pour Vachon. C'est bien joué. Il n'y a rien à dire.

On a fait ce qu'on a pu. On avait deux hommes (ndlr: Augé et Duque) dans le groupe de 25 puis dans celui de 12 pour la gagne. C'est sûr que le surnombre est toujours important mais on ne peut pas en demander trop aux coureurs. En ce moment, on gagne souvent donc on est très attendu et très surveillé. Et quand on ne gagne pas, ça se remarque tout de suite. Mais on ne peut pas s'imposer partout. Je pense que Vachon fait un très beau vainqueur. Bretagne la mérite.

On se contente de la deuxième place de Leonardo, qui lui permet de conforter sa première place au classement général de la Coupe de France. C'est un point positif.

Stéphane Augé a roulé très fort en tête pour éviter toute attaque avant la côte qui mène à l'arrivée. Il s'est sacrifié. C'était un choix. Certes, il n'a pas pu emmener le sprint de Leo dans la dernière ligne droite mais, en contrepartie, il a permis un final à douze et donc une chance de victoire pour Leo.

Bretagne-Schuller sera probablement notre principal adversaire pour la Coupe de France par équipes. Mais je pense surtout au classement individuel. Ce n'est pas fini, on est à mi-parcours du challenge donc il y a encore beaucoup de choses à faire. On ne va pas vraiment se focaliser sur ce classement par équipes.''