Êtes-vous satisfait de votre troisième place ?
Ce n'est pas vraiment une déception. Ça serait dommage d'être déçu de faire un podium lors d'un championnat de France ! Mais comme le dit Arnaud (Démare) on est sprinteur et on n'aime pas se faire battre, même si depuis ce début de saison je me suis souvent fait battre juste devant la ligne. J'espère pouvoir trouver le déclic.
En plus, juste avant de passer professionnel j'avais déjà fait troisième des championnats de France, ensuite lorsque je passe pro je fais deuxième derrière Arnaud et là encore troisième cette année. J'aimerais pouvoir lever les bras un jour.
C'est votre deuxième podium cette saison, la forme revient ?
Quand on regarde ma performance sur les Boucles de la Mayenne la semaine dernière après avoir été malade pendant deux semaines, forcément je me remets en question. Je ne me sentais pas bien alors qu'il y avait des équipes amateurs avec nous. Je me suis posé pas mal de questions, mais dès mercredi en Belgique ça allait mieux. La motivation est de nouveau là.
Le travail d'équipe a-t-il bien fonctionné comme vous le souhaitiez ?
Aujourd'hui on a quand même eu un gros travail fourni par l'équipe dans le final de la course avec Arnaud Labbe et Florent Barle qui ont joué un rôle essentiel pour moi. On n'a cependant pas l'équipe pour faire un train comme l'a fait la FDJ, mais ça on le savait depuis le début. À deux kilomètres de l'arrivée Florent et Arnaud (Labbe) ont essayé de me mettre dans les meilleures conditions. Ensuite j'ai essayé de me placer seul. J'ai pris un peu de vent à ce moment-là, mais si je ne faisais pas cet effort pour me replacer, je pense que je n'aurais même pas été sur le podium.
Regrettez-vous de ne pas avoir de « poisson-pilote » pour vous emmener au sprint ?
Oui et non. Je ne sais pas ça changerait les choses. Mais un jour j'aimerais bien en avoir un pour voir si ça m'avantage beaucoup et si les choses changent.
Propos recueillis par Marie Tiburce.
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