Sportbreizh: Jean-Luc, vous ne sembliez pas croire à votre victoire quelques mètres après la ligne.
Jean-Luc Delpech: « Non je n'y croyais pas. Je tournais autour depuis quelque temps. J'ai lancé le sprint d'assez loin. Depuis le début de saison, la victoire m'a souvent échappé. Je voulais tellement gagner que, parfois, je faisais des erreurs. Je me suis mis moins de pression pour cette course. C'est souvent comme ça que les choses se décantent. »
« Sentiez-vous un bon résultat de votre part avant le départ? »
« Châteaulin arrive souvent au sprint donc c'est un scénario plutôt pour moi. La pluie est arrivée, ce qui a gonflé mon moral. L'arrivée est en bosse donc dans mes cordes. Tout ça fait que j'étais confiant pour un bon résultat. »
« Avec Mathieu Halléguen à l'avant, Bretagne-Schuller n'a pas eu à rouler durant une grande partie de la journée. Est-ce que cela s'est révélé être un avantage pour vous dans le final? »
« Oui c'est d'ailleurs dans cette perspective que nous avons placé Mathieu dans cette échappée. Nous nous sommes évités des efforts qui auraient pu se payer dans les derniers kilomètres. Et, justement, nous avions à coeur de conclure par une victoire pour récompenser le travail indirect de Mathieu. »
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