Si les points-clé du parcours sont identifiés et soigneusement repérés, du premier secteur pavé de Troisvilles à celui du Carrefour de l'Arbre, en passant par les couperets de la tranchée d'Arenberg et de Mons-en-Pévèle, des aménagements sont apportés pour (re)visiter certains lieux susceptibles de rebattre les cartes.
Cette année, c'est immédiatement après les premiers tremblements qu'un crochet emmènera le peloton sur les secteurs de Briastre et de Solesmes (numérotés 26 et 25), qui n'ont plus été empruntés par la course depuis 30 ans.
En charge du tracé, Thierry Gouvenou en détaille les caractéristiques : « Le premier mesure trois kilomètres, il est actuellement en cours de rénovation mais il fait partie des secteurs difficiles. Le suivant est beaucoup plus court, en revanche il est en montée ! Notre volonté n'est pas de durcir la course à ce stade, mais de chercher une alternance entre les secteurs pavés pour qu'il y ait de la variété et pour que ces lieux continuent de nourrir la légende ».
Au total, les acrobates du vélo auront 2,2 kilomètres de pavés supplémentaires à dompter par rapport à l'année dernière, avant de connaître la délivrance sur le Vélodrome de Roubaix.
A retenir :
* Pour la 115ème édition de la Reine des classiques, le parcours proposé au peloton le 9 avril prochain comprendra 55 km de pavés (vs 52,8 km en 2016), sur une distance totale de 257 km entre Compiègne et le vélodrome de Roubaix.
* Les favoris seront notamment attendus pour se départager sur la tranchée d'Arenberg, à Mons-en-Pévèle ou au Carrefour de l'Arbre... mais ils découvriront également en début de programme les secteurs de Briastre (km112,5) et de Solesmes (km 116), « en jachère » depuis 1987 !
Crédit Photo : ASO/Beardy McBeard
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