Gautier a su forcer le destin pour mettre le nez à la fenêtre quand il le fallait et pour sortir au bon moment avec Delaplace. Le premier bilan est clair et ô combien évident: "Une victoire fait toujours plaisir. On court pour gagner. Celle ci est d’autant plus belle que je n’avais pas levé les bras depuis 2014 et que c’est la première avec AG2R LA MONDIALE." le succès arrive aussi après quelques semaines difficiles: "J’ai connu un début de saison un peu délicat. J’ai été malade en février et j’ai été très fatigué après Paris-Nice. J’ai douté un peu."
Ce dimanche, il fallait vraiment courir au millimètre: "Aujourd’hui, nous n’alignions que six coureurs. On a essayé d’économiser nos forces en début de course. Dans le final, je suis sorti avec Fedrigo, Delaplace et Coquard, puis je me suis retrouvé à l’avant avec Anthony Delaplace." Il est vrai qu'il y avait pire compagnon de route car "c’est un bon coureur, volontaire, et on a vraiment bien collaboré pour ne pas laisser le peloton revenir." Et bien entendu, c'est en gagnant que vient l'appétit de victoires : "Maintenant, cap sur le Circuit de la Sarthe (ndlr: 5-8 avril) où il y a de belles choses à faire."
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